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Les états des frais et revenus qui apparaissent dans les Budgets de la Sécurité sociale peuvent donner lieu à des modifications dans l'une des parties d'un exercice.

De son étude détaillée, nous pouvons obtenir une vision des objectifs que poursuit la Sécurité sociale et de l'état dans lequel se trouve le système de prévision sociale existant dans notre pays. Ainsi, le budget de la Sécurité sociale enregistrera cette année 2011 un excédent de 0,4 % du PIB, dû à la différence entre les revenus non financiers (cotisations sociales, taxes, transferts de l'Etat et autres) et les frais non financiers (personnel, achat de biens et services, prestations sociales, transferts et investissements), comme cela avait été le cas dans les derniers exercices.

Les cotisations sociales seront augmentées et l'apport de l'Etat sera maintenu dans le budget de la Sécurité sociale afin de faire face au financement des compléments des pensions minimums, les pensions non contributives, prestations familiales, les services sociaux de l'IMSERSO et ISM et l'assistance sanitaire fournie par l'INGESA.

Dans le chapitre des dépenses, ce budget combine la modération dans les frais de fonctionnement des services de gestion, avec la maintenance effective du niveau de protection et améliorations sensibles pour les personnes et collectifs les plus nécessiteux, auxquels est destiné 91,86 % du budget. Ainsi, sont augmentées les pensions contributives de 3,95 %, et est développée l'action protectrice reconnaissant la prestation pour arrêt de l'activité aux travailleurs indépendants et les risques professionnels dans le Régime spécial des employés de maison.