La reconnaissance du droit à l'allocation relève de l'Organisme de gestion ou de la Mutuelle Collaboratrice de la Sécurité Sociale avec qui l'entreprise a concerté la couverture des risques professionnels.
Début de la procédure :
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La procédure débute à la demande de la travailleuse, par l'intermédiaire d'un rapport qu'elle devra solliciter au médecin du Service Public de Santé, dans lequel est attestée l'état de grossesse et la date probable de l'accouchement.
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Avec le rapport cité et un certificat de l'entreprise sur l'activité exercée et les conditions du poste de travail, la travailleuse demandera l'émission du certificat médical attestant l'existence de risque en cours de grossesse à l'Organisme de gestion ou partenaire correspondant.
Si l'Organisme de gestion ou partenaire considère l'absence de situation de risque au cours de la grossesse, il refusera la délivrance du certificat médical demandé, communiquant à la travailleuse l'impossibilité de débuter la procédure adressée pour l'obtention de la prestation correspondante.
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Une fois le risque certifié, si le changement du poste de travail n'a pas été possible, l'entreprise déclarera la travailleuse concernée en situation de suspension du contrat pour risques en cours de grossesse.
Demande de la prestation :
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Pour la reconnaissance de l'allocation, la travailleuse devra présenter la demande adressée à la Direction provinciale compétente de l'Organisme de gestion de la province dans laquelle est situé son domicile ou adressée à la Mutuelle Collaboratrice de la Sécurité sociale qui lui correspond.
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La demande sera présentée sur les formulaires standards et mentionnera les données et les circonstances établies à l’|art. 70 de la Loi 30/1992 du 26 novembre sur le Régime Juridique des Administrations Publiques et de la Procédure Administrative Commune, et elle sera accompagnée des documents requis.
Décision et notification :
Le Directeur provincial compétent de l'Organisme de gestion correspondant prendra une résolution explicite et notifiera, dans un délai de 30 jours à compter de la réception de la demande de l'intéressée.
Les notifications et communications adressées aux demandeurs ou aux bénéficiaires de la prestation « risque pendant la grossesse », y compris les décisions relatives aux prestations, ne sont pas envoyées sur papier mais exclusivement par voie électronique.
Ces documents sont accessibles par le service de bureau électronique Notifications télématiques. Cette vidéo fournit des informations sur le fonctionnement de ce service : https://youtu.be/KCuTpYlv0yE
Si le droit à la prestation financière n'est pas initialement reconnu, pour absence de situation protégée, l'intéressée se verra indiquer, le cas échéant, la date à partir de laquelle la prestation pourra être concédée, en tenant compte du certificat médical attestant l'existence du risque et l'évolution de la grossesse, par rapport au risque spécifique dérivé du poste de travail. Par conséquent, dans ces cas, il ne sera pas nécessaire d'effectuer une nouvelle demande, et il suffira de fournir la documentation requise.
Lorsqu'il se produit des contradictions dans les déclaration et les certificats présents dans la demande, ou que sont réunis des indices de connivence possible pour obtenir la prestation, il pourra être demandé le rapport à l'Inspection du travail et de la Sécurité sociale, afin que celle-ci manifeste sa conformité ou divergence par rapports aux mesures adoptées par l'entreprise, qui peuvent déterminer le droit à l'allocation. La demande du rapport devra être accompagnée de la documentation présentée.
Le rapport devra être émis dans un délai maximum de 15 jours, au-delà duquel le jugement pourra être prononcé sans en tenir compte, en vue de la reconnaissance ou du refus d’accorder la prestation financière. Exceptionnellement, dans ces cas, le délai de 30 jours sera suspendu jusqu'à la réception du rapport par l'Organisme de gestion.
Prescription
Le droit à la reconnaissance de la prestation prescrit au bout de 5 ans à compter du lendemain du jour où a lieu l’événement donnant droit à la prestation, sans préjudice du fait que les effets d'une telle reconnaissance se produisent à partir des 3 mois précédant la date de présentation de la demande correspondante.